Salut à tous,
Je vous fais un petit retour d'expérience sur ma galère freinage et les conclusions que j'en ai tiré.
Donc mon CBR (1000 de 2010) est dédié à la piste, je l'ai acquis fin 2016, "préparé" pour la piste durant l'hiver pour faire mes premières sessions mai 2017.
Durant l'hiver, à propos du freinage, juste la pose de durites avia, les 2 au départ du maitre cylindre. Avec un belle galère pour chasser toutes les bulles, mais à force de patience, on y arrive.
Après la première journée piste, bécane froide au repos, les plaquettes frottent à mort !!
Je l'avais lu sur ce forum, je décide de changer les pistons alu pour de l'acier. Pistons acier, joints neufs, plaquettes neuves, plaques anti-chaleur TenKate. Dans le doute, je remplace aussi le kit piston du maitre cylindre.
Bref, je repars quasi à neuf.
Première journée piste après tout ça, garde énorme au levier de frein, limite dangereux (hein Folgass94 !).
Incompréhension totale, dans le doute, je purge encore et encore.
Rien n'y fait.
C'était dans ma liste, mais j'anticipe l'achat : maitre cylindre Accossato.
Et là, mieux, bien mieux. J'ai le touché propre à ces maitre cylindres et une garde correcte.
Content le Jacquot !
Et mi septembre, au Mans, j'ai vu la lumière !!
Vu que c'était mouillé, je mets mes roues pluies, équipées de leurs propres disques. Et là, tout d'un coup, quasi plus de garde au levier de frein AV !!!! Obligé de jouer sur l'écartement du levier pour le rapprocher.
Dans ma petite tête, j'ai compris (du moins je pense).
Mes disques pluie sont un micro poil plus épais que mes disques sec (tous sont d'origine).
Quand on met plaquettes neuves et plaques anti-chaleur TenKate, les pistons sont quasi complètement rentrés.
Avec les joints neufs, quand tu pompes un coup, les pistons sortent mais ne restent pas en position, ils reviennent à la position initiale.
Donc si tu mets un trop grand jeu entre plaquettes et disque, avec la raideur des joints neufs, et le peu de liquide derrière les pistons, tu ne rattrapes jamais le jeu, créant une garde trop importante.
Donc maintenant, ce que je fais, c'est qu'avant de remonter les étriers, je pompe plusieurs fois pour rapprocher les plaquettes, puis je les écarte de nouveau de juste l'épaisseur du disque, pour que ça rentre forcé.
Et depuis, tout nickel, à moi les freinages de trappeur avec le super touché de mon Accossato.
C'est ce que j'ai fait et comment je l'ai interprété, peut être y a t-il d'autres explications, mais pour moi, ça fonctionne !
Je pense que quand les plaquettes seront plus usées, que les joints auront un peu plus de bouteille, il ne sera plus nécessaire de faire ça, un simple pompage tout en place suffira à rapprocher correctement les plaquettes.
Voilà, je vous ai fais part de ma petite expérience, sans prétention aucune, si ce n'est de partager cette expérience qui pourra peut être aider quelques uns d'entre vous.
Peut être aussi que je suis une grosse buse et que ce que j'ai décrit là est évident et le B.A. BA de la mécanique de freinage ...........