Mini CR Nogaro les 9,10 et 11 Mai 2013

J'ai fini la garde le Jeudi à 9h. Le temps de tout préparer et me voilà en route vers 13h, direction Nogaro. Arrivée à 17h, la pluie aussi, d'ailleurs, et quand je dis la pluie, la drache oui, et jusqu'à 4h du mat. Bon, on installe tout sous la pluie, tout est mouillé, je n'ai pas envie de faire à bouffer au milieu de cette flotte, une pizza et au lit.



Vendredi matin, soleil, un peu froid, premier roulage depuis septembre. Serge et moi, prenons la piste, prudents, appliqués et au bout de quatre tours, angle moyen, vitesse de larve, première équerre je me dis piste un peu humide et pneu un peu froid, je me rassure comme je peux, deuxième équerre au virage suivant Je rentre en évitant scrupuleusement la trajectoire et à juste raison, il y a de l'huile plein ma botte, le carter, le pot et le pneu arrière. Le raccord de l'échangeur air-huile, qui n'a pas fuit une seule seconde à l'atelier pendant tous les essais de cet hiver, vomit l'huile. Bien sûr, on ne peut l'atteindre efficacement, quand en enlevant le radia eau-huile et aussi l'échappement. Bien, on démonte, on bidouille, on se brûle, on répare, il est 16h. Je repars rouler avec une arrière pensée et quelques appréhensions pour moi et aussi pour les copains. Je fais quatre tours, je rentre, ça fuit à peine. Je bidouille avec de la mousse pour étancher et je repars pour la dernière session de la journée. Je suis crispé, agacé, pas dans le rythme: 1'47". Bof.
Je passe la soirée à tout re-démonter, j’étanchéifie autant que faire se peut ce putain de raccord et nous voilà déjà samedi matin. Il fait beau, à peu près, mon ami Serge a le sourire et se fout ouvertement de ma gueule, il a raison, je ne fais pas partie encore des plus malheureux de la planète. Hier soir le paddock s'est vidé et ce matin il se remplit avec des nouveaux. Première session prudente, toutefois un peu perturbée par quelques missiles sol-sol qui n'étaient pas là, hier. Je rentre pour vérifier ma bidouille, c'est très correct, pas parfait, mais je ne risque plus de repeindre la piste. Bien, deuxième session, je me lâche, Putain, je me fais doubler par trois motos en dérive à la sortie de copen qui sont passés bien prêt j'essaye de les suivre, le 1000 a du souffle, je retrouve mon plaisir de piloter. Dernière session du matin: 1'41", je n'ai jamais roulé aussi vite à Nogaro. Les petits jeunes qui ont failli emporter ma roue avant roulent en championnat de France en 1'34". Mon pneu arrière est détruit, j'ai bouffé beaucoup d'énergie depuis Jeudi, je plie les gaules, pas terrible, mais j'ai retrouvé mon plaisir sur la moto et je me dis que j'ai encore un marge de progression à 60 ans révolus. Les copains j'y retourne dès que possible. :D :D :D,

Au fait, 252 kms chrono au panneau 150 mètres, ça freine, nos bécanes non?

Dediou le doc... !!! merci pour ton CR !!!

Mais c'est qu'il est pas encore pourri le fossile !!!

cool le cr doc

j'ai hate de te suivre au vigeant

Mazette, qu'elle mésaventure !!!

En attendant, le grand radiateur a fait baisser de plus de 20° la température de l'eau et ça c'est une très bonne nouvelle.

il ne faut pas avoir une tempé minimum pour que le bloc fonctionne bien ???

paskeu là , si je compte bien , sans le calorstat tu etais a 80° , là tu es donc a 60° ???

J'ai fais trop court comme explication.
On est bien d'accord, la bonne température de fonctionnement d'un bloc 4 temps c'est entre 70 et 80°.
Jusqu'à présent je n'avais aucune marge de manœuvre, si la tempé montait et bien je subissais. Là, il m'a fallu scotcher le radia pour avoir une température autour de 75°. ça veut dire que lorsqu'il fera très chaud, j'espère rester à des valeurs encore acceptables, comme avec le 600.

ahhh ok ok ok ...